Un deuxième emploi pour contrer les effets de l’inflation ?

Selon un sondage de BDO, une entreprise de solutions à l’endettement, l’inflation pousse la moitié des Canadiens à réduire leurs dépenses. Parmi les autres stratégies pour regagner un peu de pouvoir d’achat se trouve la diversification des sources de revenus. Trouver un deuxième emploi ou une activité complémentaire pour joindre les deux bouts n’est toutefois pas sans inconvénients.

 

Le sondage, mené par Léger auprès de plus de 1500 personnes, a révélé que plus d’un tiers des Canadiens prévoient de réduire leurs dettes au cours de l’année à venir, notamment en adoptant de meilleures habitudes budgétaires. Près de 31 % envisageraient également de trouver un travail d’appoint pour avoir plus d’indépendance financière, payer les frais de subsistance et rembourser leurs dettes.

Le travail à la demande peut être envisagé comme une source de revenus supplémentaires, pour commencer, selon BDO. Il peut s’agir de livrer des repas à vélo, si l’on en possède un, ou bien d’utiliser sa voiture pour conduire des personnes. L’inconvénient de ce type d’activité, rappelle BDO, est qu’il faut travailler beaucoup pour bien gagner sa vie. Un chauffeur chez Uber gagne en moyenne 24,50 $ l’heure, avant déductions.

Exploiter un savoir-faire constitue aussi une piste. Par exemple, en proposant des services de conseil, de comptabilité ou bien des services juridiques en tant qu’activité complémentaire, facturée en honoraires professionnels. Attention, toutefois, aux retards de paiement récurrents sur les plateformes en ligne, dénoncés par une récente étude de Paiements Canada.

 

Tirer parti de la technologie

S’il est difficile d’identifier les activités permettant de gagner le plus d’argent, les personnes qui atteignent leurs objectifs partagent certaines caractéristiques, selon BDO. Celles-ci ont une solution clairement identifiée à un problème bien défini et vécu par un public cible. « Ils tirent parti de la technologie pour recueillir des adresses de courriel, recevoir des devis et se faire connaître auprès des bonnes catégories de clients, précise l’entreprise de conseil sur son site Internet. Ils agissent méthodiquement, sans jamais se lancer dans des projets trop ambitieux ni mettre en péril leur travail et ne dépensent jamais trop. »

Environ un quart des jeunes âgés de 18 à 34 ans ont déjà eu recours à cette solution en travaillant à temps partiel pour retrouver un peu de pouvoir d’achat. En début d’année, un sondage réalisé pour le compte de TurboImpôt indiquait que 23 % des travailleurs combinent un second emploi rémunéré avec leur travail principal. 

À noter qu’un travail d’appoint implique une situation fiscale plus complexe et peut augmenter le montant dû au gouvernement, au moment de la déclaration de revenus.

 

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