Le métier de concierge d’hôtel a ses moments glamour, excitants et gratifiants. Mais ne devient pas concierge qui veut ! Les défis sont nombreux et diversifiés, et pour les relever, les aspirants concierges doivent détenir certaines qualités. En voici quelques-unes.
1. Le concierge d’hôtel doit faire preuve de débrouillardise
Dans le métier de concierge d’hôtel, la débrouillardise est essentielle. « Nous effectuons principalement des tâches répétitives. Par contre, c’est toujours une personne différente qui formule la demande. Il faut donc faire preuve de débrouillardise pour répondre au mieux aux besoins de chaque client », indique Virginia Casale, professeure à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), chef concierge et membre honoraire des Clefs d’Or Canada.
2. Afficher sa bonne humeur
Comme dans tout travail impliquant des relations avec le public, la bonne humeur est une qualité incontournable chez un concierge d’hôtel. « Le concierge doit arborer son sourire au même titre que son uniforme. Lorsqu’un client vient nous voir, c’est parce qu’il lui manque quelque chose. Faire preuve de sens de l’humour peut donc être fort utile », mentionne Mme Casale.
3. Démontrer de la vigilance
Le concierge d’hôtel ne se contente pas de répondre aux demandes des clients de l’hôtel, il a aussi la responsabilité de veiller sur son lieu de travail. Sans jouer le rôle d’un employé d’entretien, il se doit de garder l’œil ouvert pour garder son environnement impeccable, par exemple en ramassant un objet qui traîne ou qui n’est pas à sa place. « Il faut s’approprier notre milieu et marcher non seulement avec nos pieds, mais avec nos yeux », explique la professeure.
4. Être extraverti
Comme le concierge est appelé à conseiller la clientèle, il se doit d’être communicatif et extraverti. Dans le même esprit, la maîtrise d’une langue seconde est souvent un prérequis. Et si l’aspirant concierge en parle plus de deux, c’est encore mieux !
5. Avoir le sens du service
Finalement, un concierge d’hôtel doit, bien sûr, avoir le sens du service et le souci d’aider ses clients. Comme l’explique Mme Casale, même si nous avons tous l’information au bout des doigts grâce à notre téléphone intelligent, « l’humain a encore besoin de l’humain pour l’aider à valider ses choix ».
Ainsi, ce n’est pas une coïncidence si de plus en plus de domaines, comme ceux de l’assurance ou de la santé, ont vu apparaître des concierges. Alors que le marché du travail tend à faire de plus en plus de place à la technologie et à l’automatisation, il semble bien que le service de qualité rendu par un humain ait toujours la cote !