Il n’y a pas que la négociation de salaire dans la rémunération. Si votre futur employeur ne peut pas faire d’efforts purement financiers, peut-être pouvez-vous obtenir des avantages tout aussi intéressants.
Pourquoi les avantages marcheraient quand le salaire ne bouge pas ?
Les entreprises, en particulier les grands groupes, ont parfois des grilles de salaire dont elles ne peuvent pas sortir sans risque de discrimination. Ces grilles prévoient la rémunération en fonction du poste, de l’expérience, de l’ancienneté, du diplôme, etc, et limitent la marge de manœuvre du recruteur. Mais les avantages, eux, n’entrent pas dans ce cadre, et l’employeur peut se permettre de faire des efforts.
Les primes
C’est un avantage sonnant et trébuchant, mais qui ne fait pas partie du salaire fixe, et qui peut donc être négociable plus facilement. Vous pouvez tenter d’obtenir une récompense financière si vous atteignez ou dépassez un objectif prédéfini. Une prime est plus facile à obtenir dans les métiers où les résultats sont chiffrés et mesurables : un nombre de contrats à signer pour les profils commerciaux par exemple, en plus du variable généralement prévu.
La formation
Les salariés n’y pensent pas assez, alors que la formation peut leur permettre de gagner en employabilité s’ils décident un jour de chercher un emploi ailleurs, ou de monter en grade dans l’entreprise quand un poste se libérera au niveau du management par exemple. Et qui dit grimper les échelons dit meilleure rémunération puisque vous passez à un autre niveau dans la grille salariale. Il s’agit donc de miser sur du long terme. Renseignez-vous sur la politique de formation de l’entreprise, notamment sur son accessibilité pour les nouveaux collaborateurs.
Les avantages en nature
Voiture de fonction, téléphone portable, ordinateur, chèques ou bons cadeaux… Ils sont nombreux et dépendent à la fois de ce que vous préférez et de votre poste : pas question de demander une voiture de fonction si votre métier n’exige aucun déplacement ! Restez logique.
Les horaires flexibles
La possibilité d’aménager son emploi du temps ou de faire du télétravail un ou plusieurs jours par semaine ne coûte rien à l’employeur en termes d’argent, c’est pourquoi il pourrait être ouvert à la proposition. L’avantage est évident pour tout le monde : il satisfait l’une de vos demandes et s’assure ainsi de votre fidélité, et de votre côté, vous évitez les longs trajets et les horaires qui ne vous arrangent pas.
Comment négocier ?
Avant toute chose, faîtes des recherches. Si on vous pose la question de vos exigences, vous ne pouvez pas répondre bêtement « Je sais pas trop, vous me proposez quoi ? » ! Etablissez une liste avec un ordre de priorité, de façon à pouvoir passer à l’élément suivant si on vous oppose un non ferme sur le premier point. Et attendez un peu avant d’aborder le sujet : si vous annoncez d’emblée que vous voulez travailler de chez vous trois jours par semaine avant même de vous renseigner sur le contenu du poste et la culture de l’entreprise, on vous préférera très vite un autre candidat plus motivé.