Manquer d’argent est le plus grand risque couru par le chercheur d’emploi. Voici nos conseils pour vous en prévenir et pour amenuiser les autres risques de votre inactivité professionnelle.
Le risque financier
La peur du fiasco financier vous donnera peut-être envie d’écourter vos recherches pour accepter le premier boulot qui passe. Personne ne veut perdre son indépendance financière, gage de liberté et de dignité. Mais ce n’est pas une raison de renoncer à chercher l’emploi qui vous sied vraiment. Vous pourriez par contre envisager d’accepter dans l’intervalle une affectation temporaire, un court remplacement ou un travail à temps partiel ou saisonnier. Et puis, il n’y a pas de mal à utiliser l’aide sociale pour une courte période si vous arrivez « au bout » de vos prestations d’assurance-emploi.
Le risque de l’oisiveté
Vos journées sont longues. Vous faites trois siestes par jour. Vous êtes tombés dans le piège de l’oisiveté et d’une certaine déprime, qui affectera votre personnalité et la rendra moins attrayante aux yeux des futurs employeurs. Même si vos recherches d’emploi ne vous occupent pas à temps plein, il faut remplir l’agenda pour ne pas sombrer dans l’abîme. Profitez-en pour accomplir des projets personnels, pour apprendre une nouvelle langue, pour lire des ouvrages liés à votre domaine, pour participer à des formations ou encore pour faire du bénévolat. Vous pourriez y gagner de nouvelles compétences à ajouter à votre CV !
Le risque de mal paraître
Le monde de l’emploi demeure un monde de convenances, où l’on jugera peut-être durement votre inactivité. Quand quelqu’un vous demande pourquoi vous êtes sans emploi, ne vous enfoncez pas dans un monologue larmoyant. Racontez ce que vous en tirez comme enseignement positif, et soyez diplomates quand vous expliquez les raisons de votre précédent congédiement, en épargnant vos interlocuteurs de vos analyses hargneuses.
Le risque des références périmées
Votre ancien patron a quitté son emploi et n’est plus facilement joignable. Vous craignez aussi qu’après tout ce temps, les personnes que vous nommiez en référence de vos emplois antérieurs n’aient plus envie de vous recommander. Vous avez peur que vos contacts dans votre milieu disparaissent progressivement. Pas de panique : prenez le téléphone et tenez vos anciens patrons au courant de votre parcours, pour les préparer à dire à nouveau quelques bons mots à votre sujet à d’éventuels recruteurs. Ne soyez pas timides, ils seront probablement heureux d’avoir de vos nouvelles. Et n’hésitez pas à vous pointer au 5 à 7 de votre association professionnelle même si vous êtes momentanément sans emploi. Réseauter avec les collègues demeure la meilleure façon de rester dans le coup.
Il faut garder le sourire. Pour vous et pour les autres, ce sera mieux !