Comme le bon vin, les sommeliers s’améliorent avec le temps ou, plus justement, à mesure qu’ils gagnent en expérience. Ce n’est pas tout de décrocher un diplôme. Si vous aspirez à une carrière dans l’univers des vins et des spiritueux, voici quelques conseils pour atteindre un plus haut niveau de compétence.
Pier-Alexis Soulière, nommé meilleur sommelier du Québec en 2017, consacre beaucoup de temps à la formation continue dans le cadre de sa pratique. « Je pense que dans n’importe quel métier, il est important de continuer à se développer [durant toute sa carrière] », précise celui qui accumule les formations et les classes de maître depuis sa sortie de l’école. « Il faut être au courant de ce qui se passe dans le monde, continue-t-il. Les diplômes permettent certes d’apprendre les rudiments du métier, mais il faudra creuser par soi-même ensuite pour parfaire ses connaissances. »
Pensez aux concours et aux certifications internationales, comme celles du Wine & Spirit Education Trust (WSET) ou le titre de Master Sommelier, qu’on ne peut obtenir qu’après plusieurs heures de cours et pas mal de dégustations, rappelle M. Soulière, lui-même Master Sommelier.
Des mentors et des voyages
En sommellerie, les savoirs se transmettent beaucoup sur le terrain. « Il y a plusieurs possibilités en sortant de l’école, en particulier dans les restaurants, parce que c’est surtout là que ça se passe », témoigne Pier-Alexis Soulière. Les aspirants sommeliers seront ainsi amenés à parfaire leurs connaissances grâce au mentorat en compagnie d’un collègue plus expérimenté.
Il faut en outre chercher les occasions de réseautage au sein de l’industrie. Visitez les salons — et il y en a de plus en plus qui sont organisés au pays, souligne l’expert — pour rencontrer d’autres sommeliers, souvent des sommités dans le domaine, et des vignerons d’ici et d’ailleurs. https://www.hospitalityjobs.ca/fr/metier-sommelier-description-formation/
De la même manière, visiter des vignobles est « une excellente manière de se développer, croit M. Soulière, qui a parcouru l’Europe il y a quelques années, alors qu’il était en poste à Londres. La théorie est très importante, mais ensuite, il faut aller sur le terrain, poser des questions, entendre des histoires et vivre des émotions. J’utilise moins de 10 % de mon savoir au quotidien, mais c’est ce qui me permet d’avoir une conversation avec les clients. »
Il ne faut surtout pas l’oublier : en fin de compte, ce sont eux, les clients, qui comptent le plus. Davantage que le bon vin…
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