Travailler de nuit en hôtellerie et restauration – Certaines personnes travaillant de nuit, dans l’hôtellerie et la restauration par exemple, n’échangeraient leur place pour rien au monde ! Faire ses quarts quand tout le monde dort est certes fatigant, mais comporte tout de même plusieurs avantages…
Pendant plus de trois ans, Geneviève a travaillé dans un club de nuit montréalais. De 21 h à 4 h du matin, elle a été barmaid, parfois à temps plein et d’autres à temps partiel. Un rythme totalement décalé, qui lui a tout de même beaucoup plu. « J’ai toujours été un oiseau de nuit, je n’ai jamais été très matinale ! Donc pour moi, avoir un emploi la nuit me convenait très bien », rigole Geneviève. Si travailler de nuit a des désavantages, certains avantages peuvent les compenser. Lesquels ?
Travailler de nuit en hôtellerie et restauration c’est aussi…
Avoir plus de temps pendant la journée
« En travaillant la nuit, j’étais flexible pendant le jour, j’avais du temps pour faire mes choses, comme aller à l’épicerie à des heures où il y a moins de monde », commente Geneviève. Même si elle tentait toujours de dormir un minimum de 6 à 8 heures après son quart, le fait de commencer à 21 h lui permettait de profiter de moments où tout le monde travaille.
Passer moins de temps dans le trafic routier
Avec des horaires complètement inversés de la plupart des gens, Geneviève n’a jamais été prise dans les embouteillages. Alors qu’elle vivait à Repentigny et travaillait à Montréal, elle appréciait particulièrement ce gain de temps considérable. « J’ai trouvé ça vraiment agréable de rouler la nuit, quand il n’y a pas de circulation », confie-t-elle.
Évoluer dans un contexte moins exigeant
« Comme beaucoup de gens dorment, la nuit est un environnement reposant, assez tranquille », estime-t-elle. Elle explique aussi que dans le contexte des bars, la clientèle de nuit veut sortir et s’amuser, ce qui rend leur contact plus serein et agréable que pendant la journée.
Travailler de nuit c’est aussi être souvent mieux payé
Pour Geneviève, travailler dans un club de nuit était une bonne façon de rentabiliser son temps. « C’est un travail assez payant. Je peux gagner davantage en un seul quart qu’en plusieurs dans un autre contexte », constate-t-elle.
Il y a quelques mois, elle a toutefois décidé de quitter cet emploi, non pas pour les désavantages, mais plutôt parce qu’elle estimait avoir fait le tour du jardin. « Évidemment, à très long terme, je pense que ce n’est tout de même pas très bon pour la santé, et cela a un impact sur ta vie sociale », est-elle forcée d’admettre.